Le soldat Thom, (narcolepsie et couche)
- Danette
- 22 mai 2020
- 28 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 juin 2020
“En 1880, le Docteur Gélineau, ancien médecin de la Marine, individualise la narcolepsie (maladie de Gélineau). Sans le savoir, il décrit l’une des caractéristiques primordiales du rêve, c’est-à-dire l’absence totale de tonus musculaire : la narcolepsie consiste en effet soit dans l’irruption brutale et invincible du sommeil au cours de l’éveil soit souvent à la suite d’une émotion ou du rire d’une perte de tonus musculaire avec chute(cataplexie). Pendant ces épisodes, les malades rêvent et perdent contact avec la réalité. ” –
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En 1980, soit un siècle plus tard, moi Thomas, 10 ans, je découvre être sujet à ce type d’événement qui depuis mon enfance se sont manifestés sans qu’on mette un nom dessus.

Je semble quelquefois sujet à des endormissements un peu n’ importe où et j’ai quelquefois tendance à m’évanouir. On me dit un enfant fragile et on accepte les phases de sommeils pas vraiment explicable mais que l’on accepte chez les jeunes enfants en maternelle, que l’on tolère plus difficilement en primaire mais qui ne sera plus acceptables à « la grande école », au collège.
Voilà pourquoi je me retrouve avec maman devant le docteur Cailleux au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Rouen où j’ai déjà pris quelques habitudes car depuis 3 ans je viens déjà pour comprendre pourquoi je suis sujet au pipi au lit et au pipi culotte. De fil en aiguille je passe dans de nouveaux services qui tente de trouver une explication rationnelle aux événements anormaux qui arrive à ce petit garçon par ailleurs parfaitement éveillé et en plein développement intellectuel, passionné de jeux de stratégie, de basket et de chant…quoique je m’endorme sur le banc des compétitions sportives aux milieu de mes autres camarades et commence à faire des coupures pendant mes compétitions d’échecs et me suis écroulé lors de cours et d’audition de chant.
« Les symptômes comprennent deux versants principaux celui de la narcolepsie et celui de la cataplexie. En théorie les deux versants sont nécessaires pour “signer” la maladie, cependant on trouve presque 25% des personnes qui n’ont que le versant de la narcolepsie. Il y a donc une certaine ambiguïté dans le mot “narcolepsie” qui désigne à la fois l’ensemble de la maladie et l’une des composantes de cette maladie.
Votre fils a donc l’impossibilité de s’empêcher de dormir à n’importe quel moment de la journée. Ces crises de somnolence excessive peuvent être courtes ou longues et durer de quelques secondes à plusieurs dizaines de minutes. Elles se caractérisent par un endormissement rapide, souvent en phase de sommeil paradoxal. De fait, l’activité cérébrale est identique à celle du sommeil normal et il conserve parfois un certain tonus musculaire.
Jusqu ici Thomas a été considéré comme un grand dormeur mais cela arrive aussi à des enfants qui dorment peu et dans ce cas ça se détecte plus tôt car on cherche à comprendre pourquoi il y a ce trouble du sommeil ; cela est indépendant de la maladie. Le corps médical qui vous envoie (les spécialistes de l’énurésie du C.H.U dans un autre bâtiment de cette véritable ville de médecins) ont cherché à comprendre la qualité du sommeil de Thomas, attribuant souvent les problèmes de pipi au lit à des phases de sommeil profond. C’est ces mêmes troubles en journée qui aurait dû les alerter plus tôt. Ses malaises s’expliquent donc mais n’en sont pas. Les analyses sanguines que vous avez multipliées ne révèlent aucuns problèmes métaboliques …
Et je m’endors, là en pleine consultation qui se transforme en un long discours du docteur qui agite sa moustache devant ma mère. Elle boit ses paroles et il l’a rassure sur mes troubles apparents tout en les remplaçant par des mots anxiogènes.
Après la narcolepsie dans la discussion vint la possibilité de la cataplexie soit la perte brutale de tonus musculaire. Cette perte peut être totale et entraîne obligatoirement la chute de la personne. Elle peut être partielle et touche souvent les muscles du visage qui se relâchent, il devient impossible de parler correctement, les jambes se dérobent, la main lâche ce qu’elle tient. Cela se produit pratiquement toujours sous l’emprise d’une émotion forte : rire principalement, surprise, joie, douleur, colère, stress et tract et… activité sexuelle.
La personne peut aussi être seule et simplement “penser” à quelque chose de drôle ou de “cochon” ! Ainsi, il est difficile de raconter une histoire drôle jusqu’au bout, de concrétiser un point facile au tennis, un but au foot, ou de se mettre vraiment en colère contre ses enfants par exemple. La force de la “crise” varie d’une personne à l’autre selon l’intensité de l’émotion. Certaines crises peuvent durer de longues minutes, pendant lesquelles il est totalement impossible de bouger même le petit doigt ou de parler.
De fait, le corps se comporte comme si la personne était en phase paradoxale physiquement mais le cerveau reste conscient. Si elle ne bouge plus et ne manifeste rien, elle entend et est totalement consciente de son environnement. La meilleure conduite à tenir pour l’aider à passer ce cap c’est de veiller à ce qu’elle soit dans une position confortable pour retrouver son calme, et pour mieux dominer l’émotion qui est à l’origine de la crise.
Alors pourquoi ce long préambule. D’abord parce qu’on ne connait pas les raisons pour lesquelles j’ai engagé ma vie comme ça et ensuite parce qu on ne connait pas cette maladie autrement que par le côté spectaculaire et cinématographique.
Je ne suis pas un show-man. Je n’ai jamais trouvé génial d’être « Narco » parce que, vous l’aurez deviné être narco c’est être imprévisible et s’accompagne d’une attention de la part d’autrui qui n’est pas que fun. Je me suis réveillé et commencer à vivre pleinement ma vie que à l’aube de mes vingt ans.
Avant j’étais trop émotif pour vivre mes loisirs et m’épanouir comme tous les adolescents et les jeunes adultes. Je ne calcule plus le nombre de copains que j’ai fini par perdre, de matchs auxquels je n’ai pas pu participé ou même regardé à la télé, le nombre de sorties ou d’événements familiaux compromis, le nombre d’incidents de perte vésicales, le nombre de couches que j’ai remplies malgré moi de jour, lorsque je voulais prévenir ou contenir une quelconque émotion, comme de nuit si je voulais être tranquille et ne pas donner plus de mal à ma mère dans ses tâches ménagères et la gestion des lessives.
Hors comment espérer faire une éventuelle conquête sentimentale avec ses troubles ? Une de mes premières petites fiancées s’était enfuie à l’âge de 13 ans lorsqu’ elle vit qu’après notre premier baiser, je restais atone et avait mouillé mon jean.
J’ai appris à gérer mon stress mais je n’ai pu garder tout cela secret qu’après mon premier cycle universitaire. Au retour d’une autre humiliation que fut ma réforme du service militaire que je voulais effectuer comme un homme…le motif : impossible de rester au garde à vous dans le bataillon en formation.

C’est pourtant dans l’hôpital militaire qui conclue à mon inaptitude définitive que je trouvais une personne attentive qui me fit espérer qu’une vie était possible avec mon « handicap »…
J’étais en observation à l’hôpital de Strasbourg. J’avais du abandonner mon peloton de formation parce que pour la deuxième fois je m’étais inexplicablement endormi en plein exercice de guerre simulée et mon binôme de patrouille avait dû me sortir de l’ornière dans lequel j’avais trouvé refuge. Depuis 1 semaine j’étais dans une chambre astreint à ne pas quitter le couloir des chambres liées au quartier des troubles Psy. J’en devenais dingue de fait. Je recevais le matin la visite des militaires soignants qui m’offraient la possibilité de me reformer P4 ou P5 alors que moi je voulais reprendre avec les copains les exercices (tirer au famas, conduire les Jeep P4, entretenir les chars, apprendre les radiocommunications de guerre…) et ne pas être pris encore pour un fou, un « anormal ». Etre classé P4 c’était hypothéquer la possibilité de travailler plus tard dans la fonction publique et moi je rêvais d’être juge d’instruction.
Mon voisin de chambre, sylvain, venant d’un autre corps s’entendait bien avec moi et nous passions après les examens et corvées du matin l’après-midi à jouer aux échecs plutôt que de jouer aux cartes comme beaucoup au « foyer ». Le dispositif était secrètement mis en place pour étudier notre comportement durant ces phases de vigilance permettant de tester notre réelle pathologie. Lui, Jordan était épileptique et avait des problèmes de mémoire.
Une jeune appelée venait régulièrement nous voir pour observer notre vigilance, nous questionner ou nous proposer le goûter. Nous nous sentions observés mais sereins et non soumis à des séances d’activités intenses rien ne se passait. Une franche camaraderie s’installait et des échanges sur nos maux respectifs nous rendaient solidaires. Nous regardions la télé ensemble jusque tard.
Voilà une semaine que nous étions là et je trouvais le temps long car je ne savais ce qu’ils attendaient pour me réintégrer ou me rendre à la vie civile auquel cas la rentrée universitaire approchait.
Sylvain n’attendait rien d’autres que de repartir chez lui pour aider aux moissons. C’était la fin de l’été 1994, il faisait chaud même en Alsace et nous buvions pour échapper à la canicule de l’eau et de la bière trouvées au foyer. Je pensais a mes camarades de contingent qui devaient souffrir en pleine chaleur pendant les exercices. Sylvain lui s’estimait « chanceux »… et puis cela arriva et je perdis le contrôle de moi.
Je devais être fragile encore. Ce soir-là, sylvain s’endormit avant moi après avoir regardé le film du dimanche soir. Je m’endormais pendant le deuxième film, un western.
Je me suis réveillé dans un lit humide et les draps blancs étaient devenus jaune pisseux et je ne pouvais rien dissimuler à l’équipe médicale qui venait nous réveiller le lundi avant le levée des couleurs à 7heure du matin.
« Eh bien jeune homme, je vois que vous ne vous interdisez rien pour nous éviter de voir en vous un soldat, » me lança le médecin militaire.
Sylvain me regardait navré et j’étais médusé de faire l’objet de telle humiliation.
« Eh bien puis que c’est ce que vous voulez, nous allons étudier un peu plus longuement que je ne l’avais prévu votre cas avant de vous rendre à une vie docile. On verra si vous tenez longtemps à être pris pour un enfant »
Puis il s’éloigna pour s’approcher de Sylvain « Ca va, vous ? Vous n’avez plus de crise qui vous ferez le même effet que votre camarade de chambre ? Pourtant vous auriez des excuses vous aussi ? »
Il ne resta que quelques minutes ce capitaine Thebault Mais ce qu’il provoqua ancra des choix de vie et des névroses contre lesquelles je me bats encore.
Sitôt sorti de la chambre Sylvain me dit « t’inquiète pas mec », leur thérapie c’est la honte mais on en a connu d’autres si nos troubles sont véritables.
« Mais comment peux-tu y inclure ce conditionnel ? Bien sur que mes troubles sont véritables ? Tu en doutes toi aussi ? »
Sylvain à ce moment m’avoua avoir simulé sa dernière crise qui l’avait amené ici et qu il n’avait pas su se pisser dessus mais juste beaucoup saliver en tendant ses membres pour le faire croire.
Le petit déjeuner nous fut servi sans que je puisse me débarrasser de mon pyjama et des draps immaculés d’urine. Le résultat de la nuit ne se fit pourtant pas attendre.
La jeune appelée revint en milieu de matinée pour changer les draps du lit pendant notre créneau de douche. A notre retour en slip et survêtement, elle finissait de nettoyer la chambre et me dit les yeux fixant le sol « le colonel médecin ne veut pas que vous vous rendiez au foyer et que vous mettiez ce qu’il y a sur la table à partir de maintenant. Vous n’avez pas le droit à un pyjama pour la nuit »
Ce qu’il y a sur la table ... ? Sylvain me regardait et ne savait ce qu’il devait faire rire ou redouter ma colère. Deux piles de couches de couleurs mauve et blanche et 3 teeshirts marqués hôpital militaire de Strasbourg service psychiatrie.
Ça ne pouvait pas recommencé. Sylvain tenta de me rassurer et me dissuader de me mettre dans tous mes états. En même temps, en le faisant, il me confortait que cela était fait dans le but de m'humilier.
Nous nous rendions justement à l’aumônerie et ensuite au foyer pour jouer au billard. Je confiais à l’homme d’église mes évènements de la nuit et de la matinée. Il se trouva compréhensif mais ne pouvait agir. Il me demanda de m’en remettre au spirituel qui pouvait lui seul soulager mon esprit et résoudre mes désordres ponctuels. Sylvain quant à lui était plus en quête d’une lecture qui le fasse patienter sur son lit en attendant de connaitre son sort.
A notre arrivée dans le foyer d’autres soldats appelés squattaient le billard, nous nous dirigions vers le distributeur à soda et tombèrent sur l’équipe soignante qui s’octroyait une pause. Dans le lot certains sourires narquois révélaient que mon cas avait fait l’objet de discussions moqueuses. Le Capitaine médecin les rejoignit et me voyant assis dans un fauteuil un coca à la main, il vint à mon niveau s’acharner. Il me semblait avoir passé consigne pour que vous restiez en chambre et abandonne cette tenue de soldat dont vous n’êtes pas digne. Sortez donc gamin.
Je me levais donc. Il s’assit à ma place et je fis quelques pas avant de tomber au sol, en cataplexie. Cette réalité ne me convenait pas et pour toute fuite mon corps se réfugiait dans un sommeil paradoxal sauf que cela entretenait l’idée que l’on se faisait encore de moi. Un être immature.
On me raccompagna dans mon lit. Je sentais Sylvain sur ma gauche et d’autres appelés sur ma droite pendant que d’autres tentaient de me ramener à moi en me giflant doucement ou encore me soulever les jambes pour me porter plus rapidement dans la chambre Mais je ne pouvais pas parler. Ma vessie se vida de nouveau sur le parcours.
Lorsqu’enfin on me coucha sur le lit j’étais toujours a réactif et un infirmier prit sur lui de me mettre une couche. Il me semblait l’entendre expliquer à la jeune appelée du service comment faire et lui demander de me surveiller. De mettre les barres de maintien pour que je reste dans mon lit. Au bout d’une demi-heure mon corps se réveillait mais j’étais fatigué. Sylvain avait été éloigné de la chambre, je ne reverrais que le lendemain d’après-midi. Auprès de moi vint alors l’infirmier, la jeune appelée le soldat Garnier dont j’appris le prénom plus tard Sylvie, une fille de Troyes.
J’avais très soif mais Sylvie hésitait à me donner à boire. J’appris plus tard que c’était en lien avec la couche qu’elle avait a priori peur de devoir changer plus tard. L infirmier me dit que c’était normal que je sois fatigué mais lui commanda de me donner à boire de l’eau avec du sirop.
Sylvie ne me servit de personne de compagnie toute la journée. Je récupérais peu à peu et j’étais honteux de me savoir en couche dans le lit et qu’elle le sache.
En milieu d’après-midi le capitaine se pointa, toujours un sourire en coin. Il cachait dans son dos l’objet de sa bêtise. Alors le bébé soldat est revenu à lui. Tenez, je vous ai trouvé deux amis pour vous tenir compagnie. Il me tendit alors une peluche de bourriquet et un ours en peluche gris qu’il déposa sur la pile de couches la plus haute.
Je viens pour vous faire vérifier votre tension et faire un électrocardiogramme.
« Non je ne veux pas que vous me touchiez ! »
« Calmez-vous, je ne peux pas vous aider sinon »
« Alors arrêtez de vous moquer de moi »
« Avouez que si vous n’aviez pas quitté votre chambre vous n’en seriez pas là »
Il enleva alors la barre de maintien brancha la machine et sans ménagement aucun mis les électrodes en soulevant le tee-shirt du service psy et laissa la couche blanche apparente tout au long de l’examen pendant que le soldat Sylvie Garnier lui servait d’assistante instrumentiste. J’étais dégouté d’être ainsi exposé ainsi et je voyais dans ses yeux un mélange de compassion et de peur.
L’ECG était bon et ma tension était un peu basse mais correspondait à la fatigue de quelqu’un qui avait réellement fait une crise nerveuse.
Au départ du médecin il remit la barre de maintien n’acceptant en rien que je quitte mon lit. Je lui expliquais que j’avais des besoins que je ne voulais pas faire dans ma couche mais il ne répondît pas à ma demande explicite et qui parue tout aussi formelle à Sylvie.
Vous restez au lit jusqu’à demain et le passage du Colonel médecin.
La jeune appelée Garnier fut sommée de respecter les ordres et s’en suit un long silence. J’étais déprimée et je sentais une catastrophe venir. Il me fallait ouvrir le dialogue « mademoiselle comprenez-moi je n’ai pas envie particulièrement de rester dans mon lit et faire dans la couche alors que je peux me lever. Je compris qu’elle n’avait pas non plus envie que je le fasse car on lui avait demandé de me changer si j’en avais besoin.

Son téléphone sonna et elle me laissa là, porte ouverte et au vu
de toutes personnes passant dans le couloir. C’était les instructions et le passage de consigne pour la nuit.
A son retour, elle s’excusa et revint avec son collègue de nuit ; le sergent Yannick Bailly du Jura. Pour moi lui dis-je c’était trop tard mais rassurez-vous je n’ai pas chié mais juste pisser dans la change parce que je n’y tenais plus. Je vais savoir me changer s’il le faut mais je dois aller aux toilettes pour la plus grosse commission.
Le sergent échangea alors un regard avec Sylvie puis comprenant parfaitement les enjeux prit sur lui de me laisser sortir couche pendante pour aller aux toilettes.
Ils guettaient tous les deux dans le couloir pour que personne ne s’aperçoivent de leur désobéissance de la consigne. J’étais étourdi sur les toilettes mais trouvait la force de revenir à mon lit. La couche était restée au sol.
Ils comprirent que je n’étais pas en mesure d’en faire plus. Ils se mirent alors de chaque coté du lit et me réinstallèrent. Ils entreprirent de me langer de nouveau et j’avais lu cul pas très propre. Le sergent Yannick ne se fit pas trop prier. Il me cambra et me nettoya entre les fesses et demanda à Sylvie de prendre un change de nuit et lui donna le deuxième cours de change de la journée lui dévoilant mon anatomie son réaction. Il fallait que le change soit mieux fixé que le précédent entendais je dans un semi conscience. Je compris également que j’étais apparemment sous sédatif léger et qu’il voulait être tranquille pour la nuit.
La couche se rabattit sur moi et je sentais que l’on s’efforçait de mettre mon sexe vers le bas pour que le liquide s’engage dans la gouttière formée avec la ouate. C’était technique mais l’apprentissage de Sylvie était complet. Mais mon état semi conscient réveillait mes réflexes primaires et je bandais déjà lorsque le couche fut finalement fixée. La couche était un chapiteau.
Puis Sylvie prit congé. Elle reviendrait demain matin prendre son service. Je lui dis juste avant de partir « désolée, au revoir et à demain ». Elle me dit au revoir par le regard et le sergent Yannick Bailly de me répondre. Ne t inquiète pas si tu as besoin de moi je suis là juste en face.
Le diner a été servi. J’étais en pleine forme pour regarder le film du lundi soir et la desserte et tournée de médicaments pour la nuit fut l’occasion de « checker » le dispositif. J’avais apparemment droit à un relaxant pour la nuit. Mais je m’en méfiais. Yannick le compris bien mais attendais que je l’avale avec un verre d’eau. Lorsqu’ il vérifia si la couche était toujours là et correctement fixé, il me demanda si j’avais envie de pisser et toucha le matelas de la couche ce qui remonta le chapiteau.
Dans son regard je sentais un trouble et dans ses mots aussi « si tu as besoin d’un coup de main, n’hésite pas à m’appeler » Je tournais dans tous les sens ses mots… vers 23 heures j’appelais pour qu il éteigne la télé. « ça va tu arriveras a dormir ? Toujours pas besoin de service ? » Ce gars-là m’intriguais alors que moi je revoyais le visage de Sylvie. Elle saurait rentrer dans ma fantasmagorie du soir et m’aider par la pensée à me soulager de cette tension qui finissait par envahir ma couche. Mais je savais que c’était plus facile dans la couche mouillée d’obtenir la moiteur nécessaire et comme fatalement la couche serait a changer le lendemain matin. Je choisi luminosité réduite de me laisser aller. D’abord par petits jets puis la ouate gonfla et ma couche devenait voluptueuse.
Alors j’entamais mon va et vient avec ma main. Je me tournais pour glisser l’oreiller entre mes cuisses puis me frotter dessus sur le ventre. J’en venais tout doucement à me faire jouir lorsque la présence de quelqu’un se fit sentir. Je ne bougeais plus pour qu on me croit endormi.
Il posa sa main sur mon postérieur à l’endroit très précis ou la couche avait fait un paquet de ouate chaud. J’étais surpris mais sa large main recouvra entièrement mes fesses et son majeure pressa entre mes jambes et de deux pressions il m’aida à terminer ce que je sentais venir l’instant d’avant. La couche se rempli de ma semence et je n’osais parler avant d’avoir fini de débattre avec mes spasmes.
Revenu à moi, la voix grave de Yannick me sorti de ma quiétude en me disant. Je pense qu il faut que je te change pour une nuit calme vers minuit ? l’avait-il senti ? Je ne voulais croire que ce n’était qu’un jeu sexuel non assumé de lui et moi.
Je n’osais rien dire. Etait-ce dans sa mission de vérifier que la couche n’était pas chaude. « Peut-être oui qu’il faut mettre une autre couche.
Et il le fit cette fois seule dans la pénombre. Il ouvrit la couche quand je me remis sur le dos. Il nettoya le reste de mon sperme avec la partie de la couche encore sèche mais n’y fit pas allusion. Puis il enroula la couche, me souleva pour la dégager et savamment la refermer avec les attaches. Il alla la jeter dans une poubelle puis revint avec un nouveau change. Il me souleva d’une main encore mon corps tout tremblant encore se laisser faire. Il plaça la couche, je le laissais s’attarder sur mon membre. Il ne fallait pas que ça tourne à la branlette mais son autre main s’activait je le voyais à contrejour. Après tout il pouvait avoir son plaisir moi j’avais bien eu le mien. Mais tout se passa en silence. Il ferma la couche. Termina de s’agiter et sortti de la chambre en me disant simplement « bonne nuit, je laisse la main à Sylvie demain matin après le réveil »
Une nuit de sommeil et de récupération. Réveil à 6h30 classique et Yannick rentre dans la chambre avec le petit déjeuner à sa suite. « Alors ça va ? Tu as fait de beaux rêves ? »
« Ah ah… » Je lui réplique
« Bon on va voir ce qui s’est passé dans le lit de monsieur Thomas ? » sur ce il lève le drap et trouve Bouriquet entre mes jambes et ma couche humide. « … ce jeune soldat je l’ai connu plus viril » Je sais qu’il fait référence au chapiteau de la veille.
« Bon et bien je vais te laisser dans prendre ton petit déjeuner et dans les mains du 1ere classe Garnier (il parle de Sylvie). Je te conseille de faire bonne figure car c’est le Colonel qui fait la tournée du service ce matin »
Et je le vois partir et me laisser là sans débloquer les barres de maintien que je ne peux débloquer de moi-même sans enjamber le lit couche apparente. Je ne sais plus vraiment quoi pensé ni même si depuis 24 heure tout ça est arrivé. La couche témoigne qu il s’est bien passé quelque chose.
8h00 arrive. Sylvie rentre dans la chambre et allume la télé. Et sur fond de télé matin, l’air de rien s’affaire à préparer l’arrivée de l’équipe médicale « Bon il va falloir que je t’aide à faire la toilette. Tu en es ou dans la couche … dit-elle de façon détachée.
Bah comme hier si tu me laisses allez au Wc ça sera plus cool pour tous les deux.
« ouais sauf qu'ils sont au bout du couloir … Bon, je débloque les barres et tu te changes vite fait »
« Tu veux dire que … »
« Bah ouais…t’enfile un slip pour l’auscultation… ah, tu as pissé dans la couche ?.. Merde tu te simplifies pas la vie toi et pas la mienne non plus … »
Je la vois hésiter et finalement essayer de la retirer en la déchirant ce qui mets de la ouate dans le lit. C’est compliqué par le fait que la manœuvre me donne une gaule immédiate.
« vite on a juste le temps pour remettre une couche sèche »
Elle bondit me passe la couche. Je la déplie la glisse, la rabat et elle m’aide à fixer les attaches sur mon sexe tendu comme un arc. Nous remontons le drap dans un fou rire et elle se précipite jeter la couche dans le sac prévu à cet effet. C’est la Troisième. Et l’équipe médicale s’approche puis entre dans la chambre. « Bien, jeune homme vous avez défrayé la chronique depuis hier ici. Le Capitaine vous croit immature et moi je pense que vous l’êtes pas autant que vous ne le faites croire… » Puis il reprend. « Mais tout ça ne revient-il pas au même ? je n’ai pas l’habitude de rendre des soldats atteint de trouble psychiques à la vie civile. Alors j’aimerais comprendre. On me dit que vous vous évanouissez et que vous vous pisser dessus. A 22 ans ce n’est pas courant… Comment ça s’est passé cette nuit ? On va vous ausculter.
Et là, il rabat le drap me trouve en couche sèche mais la ouate de la couche de la nuit est encore présente dans le lit. L’infirmier qui l’accompagne, scrute et voyant le sac poubelle annonce que les couches s’accumulent… » Vous pouvez vous mettre debout ? c’est quoi c’est barres en se retournant vers Sylvie. « Elle balbutie la consigne du capitaine monsieur… » il lui sourit.
Bon on me dit que vous avez un dossier médical avec vous puis-je en prendre connaissance. « je lui dis que oui, qu’ il est le premier à dire vouloir l’étudier.

Il m’ausculte debout dans ma couche verte mal fixée. Elle glisse et mes poils pubiens sont apparents. Bon vous avez l’air plutôt en forme et là il fait allusion à ma bite a peine détumescence qui retient la couche comme elle peut. La tension est correcte et il n’y a pas à la palpation de problèmes infectieux me dit-il » on pourrait vous donner apte pour le service … ! »
Il s’éloigne, hésite, se retourne. Il me fait un clin d’œil puis e retourne vers Sylvie. Bon prenez soin de lui, je fais le point avec le capitaine et je le revois demain.
Un silence s’installe puis Sylvie éclate de rire « c’est un truc de ouf ton histoire à toi »
En attendant je rêve de prendre une douche. « bon je t’arrange cela… »
Une heure plus tard je me retrouve dans la douche collective ou d’autres militaires me dévisagent, des appelés et des engagés me matent le cul. Je sens leur yeux se poser sur moi. L’un d’eux lorsqu’ on sort de la douche pour se sécher me demande si ça va mieux, apparemment il était de ceux qui m’ont reconduit à la chambre « tu nous as fait peur » c’était une parole gentille.
Je revenais en survêtement à ma chambre. Sylvie m’attendait. Elle me laissait m’installer sur le lit, ferma la porte et m’expliqua que le capitaine revenait en début d’après-midi et que la consigne n’avait pas changé. Il fallait que je respecte la tenue Couche et tee-shirt et que tout au plus elle mettrait les barres de maintien quand il arrivera pour prendre son service.
« Tu me mets ma couche alors … » osais je. Elle rougit.
Elle contrôla que le couloir était vide. La tournée du matin était terminée puis elle revint vers moi. Elle prit une couche blanche me demanda de m’allonger…et puis elle s’apprêta à refaire les mêmes gestes qu hier et que j’avais aperçu dans mon état semi conscient.
Elle me caressa la joue. Elle rabattu le drap et me découvrit dans le slip jaune pisseux que nous fournissait l’armée. Mon sexe battait dedans et se développait devant ses yeux. Elle posa sa main dessus et sentit mon pouls s’accélérer. Je sentais moi mon cœur dans ma poitrine et me serrer la gorge. Les mots que je voulais dire s’étouffaient, restaient coincés et je n’émettais que des sons que l’on prendrait en d’autres occasions pour des râles. Ils étaient en fait un mélange de déclarations, de honte et de plaisirs le tout mêlé. Elle répondit pourtant à cela « C’est trop mignon, je veux te mettre au diapason de mon rythme cardiaque à moi, mon petit soldat »
Alors, elle tira le slip le baissa sur mes cuisses d’abord et laissa s’échapper celui qui ne savait se contenir. Elle réchauffa sa main à son contact doucement. « il est doux… puisse t il être gouteux ?.. » Elle se pencha alors et testa la saveur du fruit défendu, je redoutais alors de ne pas l’avoir suffisamment propre et inodore mais elle se releva yeux fermés et dit « il sent bon et semble pulpeux comme une framboise bien mure »
Elle continua de faire glisser le slip jusqu’au niveau des chevilles et je faisais le reste de l’effort pour abandonner cet écrin de tissu au pied du lit. Comme elle ouvrit les yeux son regard plongea dans le mien et celui-ci était humide de désir. Le mien devait être tout aussi plein de larmes. En un coup de langue, elle m’avait rendu ma dignité. Mes jambes s’écartèrent alors et elle se rappela qu’elle avait l’écrin de ouate dans les mains pour toute corbeille de fruit. Elle passa la couche entre mes cuisses et je n’avais qu’à me lever un peu pour laisser passer le dos de la couche sous le galbe de mes fesses. Elle sculpta une rigole avec sa main dans laquelle se logèrent mes bourses et mon sexe « impossible de le tourner vers le bas » commenta-t-elle. Elle rabattit le devant de la couche pour l’emprisonner et glissa le long de ma hanche droite le coté de la couche que devait rejoindre celui auquel il devait s’attacher. Elle fixa l’adhésif du bas en serrant sur le contour de ma cuisse. Puis sur la gauche elle réitéra son geste.
Elle caressa mon ventre puis prit les attaches du haut pour contenir ma taille. Mon sexe pointait haut mais il ne sortait pas de la couche. J’étais de nouveau et savamment emmailloté. Elle semblait satisfaite de son travail et me regardait fixement. Elle mit de nouveau sa main sur le devant de la couche « voilà, nous sommes à l’unisson je le sens ». J’en voulais une confirmation. Je saisis alors son poignet et compris que nos pouls se confondaient. Son cœur battait aussi fort et au même rythme que le mien. Nous restions la minute comme ça et je comptais au final 70 pulsations fortes à voix haute. Mes tempes résonnaient quand elle se dégagea précipitamment alors « … un de trop, on repassera alors … ».
Elle releva le drap et me passa la main dans les cheveux. L’effet fut foudroyant, je venais de jouir dans ma couche et de répandre en un flot continu de semence. Puis une saccade dans un souffle court.
Lorsqu’elle s’éloigna pour sortir de la chambre je lui dis « repasse quand tu veux » et elle répondît « j’y compte bien, tout à l’heure » et comme tout bon guerrier, je restais là à me reposer et penser recharger le fusil tranquillement. Au loin dans le couloir quelques éclats de voix, m’éveillaient avant que je ne replonge par épisode dans ma béatitude.
Etais je encore drogué ou addict à ces manipulations en couche ?
Ceci me dura jusqu’au déjeuner au cours duquel mon camarade de chambrer Sylvain réapparut. Il débarqua avec son paquetage et son sac d’affaires civiles et m’expliqua qu on l’avait envoyé chercher ses affaires avant de lui signer les papiers de réforme. Il partirait sans doute demain après avoir vu le médecin car il n’aurait pas de train ce soir pour repartir chez lui.
C’était une bonne nouvelle pour lui mais je l’accueillais comme une mauvaise pour moi. Comment pourrais-je revoir Sylvie dans de bonnes conditions. Je tentais de donner de mes nouvelles à mon camarade qui s’inquiétait pour moi après m’avoir exposé son bonheur d’avoir réussi dans sa quête de dispense de service militaire.
J’optais pour la vérité nue car après tout c’était peut être la meilleure façon de le rendre complice mais il me prit pour un bonimenteur « arrête de fantasmer mec, et puis quoi encore pourquoi l’infirmier aussi… (je l’avais presque oublié celui-là) et puis le capitaine médecin … ». Quand celui-ci fit irruption dans la chambre…
« Alors qu’est-ce que j’apprends… » Ces yeux captèrent les miens et me firent détourner le visage « … notre bébé soldat s’est plaint de mauvais traitement au Colonel et son voisin à obtenu sa dispense ? ». J’espère que vous avez aimé votre traitement et que vous rappellerez de votre passage raté au rang des adultes. Un peu d’administratif pour moi qui doit régler quelques formalités mais tellement de satisfaction de ne plus vous compter parmi les nôtres.
Il demanda les papiers de Sylvain pour lui signer la décharge médicale et officialiser son inaptitude à poursuivre dans le corps d’armée. Quant à moi, il m’adressa plus la parole sauf au moment de franchir une dernière fois le seuil de la chambre « maintenant vous êtes dans les mains du colonel ! »
Tu es toujours en couche là ?
« Bah oui je t’ai dit que Sylvie, la jeune appelée m’avait changé. D’ailleurs je ne sais plus comment faire car les barres ne sont pas mises mais j’ai grave envie de pisser.
« Eh bien t’embête pas si tu veux repasser un autre bon moment, inonde la ça t’assures de perpétrer le mouvement et j’aimerais bien voir ça moi… »
« Ca me semble délicat quand même …»
« Pourquoi… »
« Non mais tu crois que ça me fait plaisir de … »
« Ce n’était pas justement ce que tu m’expliquais ? Que tu avis pris du plaisir avec ta couche… »
« Non mais attend, tout ça ce n’était pas prévu c’est ça qui était excitant. Je préfèrerais avoir un vrai rapport avec elle que d’être dans un rôle de soumission régressive. »
« Ou tu as vu la régression, c’est médical… »
« … t’es devenu bête, ils ont raison de te dire de rentrer chez toi ». Je boudais et m’énervant un peu, je simule alors un endormissement sporadique et en profite pour me lâcher dans la couche. Le vertige est succulent. Je sens le liquide se répandre et se faire sucer par le matelas de ouate rembourrée. On verra ce qu on verra…
Sylvain alors s’inquiète. Il s’approche de moi et s’affole. Il va dans le couloir pour chercher de l’aide. L’infirmier Yannick Bailly arrive, me trouve endormi. Il me prend le pouls, vérifie que je porte ma couche. Je le sens sourire (je ne veux pas de lui). Il dit à Sylvain de ne pas s’inquiéter que je vais revenir à moi et qu’on avisera à ce moment-là mais de le tenir informer quand je reprendrais mes esprits.
Sylvain s’approche de moi. Il scrute mon visage alors que j’ai les yeux mi-clos. Il soulève le drap pour voir si je suis toujours en couche. Il devine que celle-ci est mouillée. La couche blanche est devenue jaune et le témoin d’humidité (de fines bandes jaunes sont devenues bleues) témoigne du climat qu’il y règne.
Il me regarde à nouveau et je le surprends avec un clin d’œil. « Connard, tu m’as fait peur »
« .. non mais c’est vraiment comme ça que ça se passe depuis que je suis jeune. On me contrarie et je m’endors en me souillant quelquefois ! »
« Oui bah c’est pas malin. Tu vas faire quoi maintenant. Sylvie n’est pas dans le couloir et le colonel médecin va te trouver en couche mouillée avec une suspicion de crise… t’es pas sorti de là…»
« Et bien je prendrais mes vacances ici et je te dis mon traitement est très satisfaisant depuis 24heures finalement. Je commence à apprécier »
Le colonel ne passa pas ce soir-là et je restais avec la grosse couche mouillée jusqu’au moment du diner ou Sylvie passa pour me souhaiter bonsoir. Sylvain était allongé sur son lit et nous regardions un feuilleton avant le journal de 20heure.
« J’espère que je ne vous dérange pas trop lança t-elle surtout à destination de sylvain» elle était surprise de le voir là. Elle avait, semble t-il, été informé de son retour mais pensait qu il était déjà reparti avec le train du soir pour Paris.
« eh non, je repartirais demain mais tu as bien fait de passer depuis le temps que le petit t’attend » Je fusillais alors du regard Sylvain. Et il ajouta « je crois qu’il a besoin d être nursé. Il te réclamait de la plus belle des manières dans sa condition.
Sylvie m’interrogea du regard pour savoir ce qu’il fallait comprendre. Je fis une moue qui avait pour but d’avouer « oui j’ai mouillé ma couche » et elle le comprit comme « oui il sait que tu nous avons pris du bon temps ensemble.
« Bon. Eh bien alors je prendrais le temps de passer vous border avant de partir, dans une heure … » Mais pour l’heure, puisque tu te moques de lui. Je vais te faire passer ton petit sourire narquois. Elle saisit une couche et s’avança vers Sylvain et lui intima de lever le drap. Là, elle lui demanda de baisser son slip, se fouta de sa gueule et lui proposa de lui mettre une couche pour la nuit. Il hésita puis réflexion accepta. Sylvain se cachait de moi. Il devait bander lui aussi mais pour Sylvie ce fut un exercice qui se réalisa dans un temps record. Sylvain était troublé mais n’avait pas eu autant le kif que celui que je lui avais décrit. Il était frustré et ma jalousie était du coup moindre. Elle releva le drap puis s’avança vers moi. La aussi le change fut rapide. La couche mouillée ôtée elle prit une couche mauve pour la nuit et termina par une amicale tape sur mon torse « A tout à l’heure mes petits soldats et si vous dormez déjà quand je repasse à demain au réveil. Je serai là pour voir qui de vous deux sera le plus malin…

Nous attendions alors son retour qui fut plus long que prévu et à force d’attendre Sylvain bien que mal à l’aise dans sa couche s’assoupit et je la vis seul s’avancer sur la pointe des pieds vers moi, éclairée par la seule télé qui continuait son bavardage. Elle avait quitté sa blouse blanche pour ne garder que le treillis qu’elle portait dessous. Sa silhouette était celle d’une fille bien faite dont les vêtements militaires soulignaient les formes plantureuses. Pensant Sylvain endormi elle chuchotait « Ca va mon petit soldat ? » et là elle me déposa le baiser que j’attendais sur mes lèvres. Elle enfouit sa main sous le drap pour agiter le petit paquet de ouate qui n’avait pas eu le temps de s’humecter ou d’enfler sous l’effet de sa main experte. J’étais surpris et inquiet cette fois du fait de la présence de mon camarade de chambre. Mais cela ne l’arrêta pas. Elle laissa sa main fit grandir mon émotion et décida de gouter de nouveau au fruit défendu. Je remarquais toutefois que le drap du lit d’à côté s’agitait quelque peu mais je restais concentrer sur mon plaisir. Et cette fois ci elle s’y attarda la couche glissa un peu et sa bouche épousa mon membre qui sortait de la ouate pour un accueil en milieu humide plus que docile.
Le petit crissement de la couche m’excitait autant qu’elle. Sylvain redoublait aussi de vigueur dans le lit d’à côté. Le remarquant et pour me garder concentrer, elle saisit pour glissa ma main au cœur de son bas ventre puis entre ses jambes à elle aussi. Ceci accéléra mon excitation. Je jouis alors rapidement dans sa bouche. Je m’attendais qu’elle s’essuie ou recrache ce dont je m’étais délivré mais je devinais dans la pénombre qu’elle avala comme un élixir mon plaisir et dégusta le sien. Elle me caressa la joue en guise d’au revoir « bonne nuit je file on m’attend aux quartiers et je ne dois pas être en retard pour le couvre feu.
Sylvain l’interpella alors « je peux avoir le même traitement «
Elle répondît alors sans ménagement « toi va te faire foutre, tu n’as pas eu assez de nous prendre pour des cons que tu veux me prendre pour une pute ? Saches que je ne simule pas moi et lui m’attendrit ! »
Elle n’avait finalement pas froid aux yeux et pas sa langue dans sa bouche. Quelle déclaration à mon égard mais elle referma la porte un peu bruyamment. La magie était sortie de la chambre.
Sylvain me regardait et je devinais sa surprise, sa défaite était aussi forte … Je pouffais de satisfaction alors il essaya de reprendre son flegme « c’était rapide quand même ?.. Il continuait de se branler ce qui faisait misérable.
Songeur mais impassible à ce spectacle, je soupirais « Oui mais à chaque fois j’ai le droit à une surprise qui intensifie la montée de mon plaisir. La dernière fois c’était une main dans les cheveux et cette fois c’était autre chose… ».
« … ah et quoi ? »
« Lorsqu’elle a pris ma main pour la passer entre ses cuisses, elle portait elle aussi une couche ! »Sylvain s’arrêta alors de se masturber et resta silencieux plusieurs minutes ce qui me laissait le temps de ranger mon sexe dans la couche et s’ajuster de nouveau la couche avec les adhésifs. Lui aussi avait du jouir à cette révélation qui terminait le tableau. Je me sentais bien et lui détendu. « Tu crois que demain elle regardera nos couches ? »
« Pour moi j’espère bien mais toi je la sens pas trop motivée par ce qu’elle a vu… Je me trompe ? »
Le lendemain, au lever j’avais de nouveau mouillé ma couche. La couche avait gonflé mais je me sentais bien. Sous le drap une odeur de pipi chaud montait. Sylvain, lui, s’était débarrassé de sa couche prétextant qu’il ne saurait pas dormir avec ça sur lui.
Lorsque Sylvie passa pour nous réveiller, elle se permit de m’embrasser après avoir vérifié que la couche était encore présente avec la main sur le drap. Même chose avec Sylvain mais constatant que il en avait pas elle reprit sa main, ne lui donna pas le même bonjour « Décidément toi tu as tout faux. Lève-toi et prépare-toi. Les sorties se font juste après le petit déjeuner et après l’appel du matin dans la cour pour votre dernier salut à la nation. Il avala donc son jus d’orange et absorba la madeleine en hâte. Le copain de chambre était sans doute perdu mais la complicité allait rester. On échangea nos adresses avant de partir. Il voulait connaitre la suite pour moi… mais il était en parti envieux de mon sort et c’est tout juste s il ne regrettait pas de partir.
De fait pour moi ça devenait amusant…
Après son départ ?
Eh bien votez pour mon histoire et vous aurez les détails dans un prochain épisode.
(Dans les grandes lignes, on continuait de flirter. Dès l’après-midi, nous reprenions nous jeux en couche. Et le colonel médecin passa pour me confirmer ce que nous redoutions finalement. J’allais être reformé à mon tour. Mais le soir de mon départ, Sylvie avait quartier libre. Nous allions alors dans un petit hôtel ou elle amena des couches et nous goutions de nouveaux plaisirs en couche que nous redoutions d’avoir. Cela nous rendit dépendant l un de l’autre. Nous devenions un couple Abdl et elle restait dominatrice. La relation fut entretenu malgré que je réside à plus de 200 km de l’hôpital militaire de Strasbourg à la base. Il faut savoir investir dans une relation pour la rendre unique.
Je devenais son petit Thom. Vous apprendrez qu’elle adorait me prendre dans ses bras et me laisser lui téter et toucher les seins alors que nous étions tous les deux langés. Et puis la couche se déformant et lorsque lorsqu’elle se mouillait …., nous trouions nos couches et nous faisions l’amour de couche à couche. Au petit matin chaque fois nous recommencions à l’aube et elle regagnait l’hôpital pour y retrouver d’autres soldats. J’étais alors jaloux mais avec une promesse d’une prochaine permission ou nous hissions les couleurs ABDL.
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