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  • Photo du rédacteurDanette

Jonathan, le baby-sitter (Sixième Partie)

Dernière mise à jour : 13 mars 2021

L UNIVERS DES POSSIBLES


Vers 18 h 00 je me disais qu‘il était grand temps d’ équiper Jonathan pour la soirée. J’avais enregistré les 3 épisodes de la semaine dernière de Stargate SG1.

Jonathan, toujours perturbé par l’idée de se retrouver à la rue me demanda :

« Tu pourrais me prêter 150 euros s’il te plait ? »

« 150 euros ? Rien que ça ! Et pourquoi faire ? »

« Cela me permettra de prendre une chambre au Formule 1 pour deux ou trois jours … »

« Nous rediscuterons de cela plus tard. En attendant, demain j’ai toujours ce fameux diner avec Mathilde et je préférerais t’avoir sous la main très tôt pour que tu m’aides à tout préparer. Et comme ni toi ni moi nous ne savons où tu vas atterrir, je pense que ce sera plus simple pour toi et moi que tu restes encore dormir à la maison ce week end …. »

« Oui Mais …. »

« Oui mais quoi ? … Tu es si pressé de finir dans un miteux hôtel de passage ? Vas te faire couler un bon bain chaud. Cela te fera du bien. Ensuite, je t’aiderai à t’habiller pour la soirée »

« M’habiller ?.... »

« Tu n’espères quand même pas passer ta soirée sans être protégé ? Pas après la nuit dernière … Et puis Stargate SG1 ça t’irait comme programme pour ce soir ? »

Tel un gamin, n’en est-il pas un d’ailleurs, le visage de Jonathan s’illuminait. Il me prit par surprise, me sauta au cou et me « vola » un câlin.

« Je regrette tellement pour la nuit dernière « me chuchota-t- il avec cette petite voix fluette et douce qu’ il arrivait à faire pour me faire fondre »

« Je sais, mon bonhomme, je sais … Tu comprendras alors que je te mettrai en couche avant de dormir … »

« J’en avais envie de toute façon »

« Je sais pas si tu en as envie, mais besoin oui et s’il te faut une certitude c’est que je le veux … »


Après cette étreinte improvisée, Jonathan parti dans la salle de bain se faire couler un bain chaud. De mon côté, je préparai la suite. Mon intention était de faire renaitre le petit Jonathan qui s’était annoncé comme Babysitter. De toute évidence, il me le confirmait, il ne demandait qu’à ressurgir au galop.



Je décidai de préparer un minimum les choses. J’étalais sur le lit de benji, qui pour l’occasion me servirait de table à langer, un pantalon de bas de pyjama « Coup de cœur » bleu pastel que nous avions ramené du studio de Jonathan (la taille de Jonathan lui permettait de s’habiller en 16 ans), son T-shirt Naruto, une paire de chaussettes. Je pris, aussi, dans l’armoire de Benji, un Pull-Up que j’avais acheté pour les trajets en voiture.


« Tu veux bien venir me frotter le dos ? »

A l’entendre, je me doutai que le petit Jonathan m’avait devancé. Et, le spectacle qui s’offrait à moi me donna raison. Je retrouvais mon Jonathan dans la baignoire en train de jouer dans l’eau savonneuse avec les jouets de Benji.


Je me suis approché de Jonathan et en silence, j’ai attrapé un gant de toilette et j’ai commencé à lui savonner le dos. Le gant moussait sur lui. Je le rinçais dans l’eau du bain puis continuais mains nues, mes mains glissant sur lui. Je sentais le plaisir qu’ il en éprouvait et le mien était tout aussi présent.

« Tu sais quoi ? C’est la première fois qu’on s’occupe de moi comme tu le fais. »

« Comment ça ?.. »

« Quand je t’ai demandé si tu voulais bien venir me frotter le dos, je ne m’attendais pas à ce que tu le fasses sans hésitation ou autre question… Chaque fois que j’ai eu besoin d’un peu d’attention ou de tendresse, on m’a jugé ou on m’a laissé tombé… on n’a pas pris le temps de me guider… Je ne sais pas qui je suis, à quoi et à qui je peux servir, sur qui je peux compter pour réussir ma vie… »


Etait-il nécessaire que Jonathan me rappelle combien il avait été délaissé dans sa prime jeunesse ? Était-il besoin qu’il joue sur la corde sensible pour me faire revenir sur une décision que je n’avais même pas prise et que je n’avais absolument pas l’intention de prendre à la légère…Je le laissais encore déblatérer ses questions existentielles auxquelles je ne prêtais pas toute l’attention qu’elle méritait. Une simple écoute me semblait suffire.


« J’ai suivi jusqu’ ici la norme même si je me sentais différent. J’ai essayé de réprimer mon gout pour les gars comme moi. Je regardais les copains dans les vestiaires, j’ai vu leur corps se transformer alors que je miens était en retard. Bizarrement j’enviais leur corps et je désirais goûter le plaisir qu il me disait avoir. J’ai essayé de goûter aux filles et puis j’ai essayé de goûter au plaisir de leur servir de fille. D’abord avec un jeune de mon club de badminton qui voulait être branlé et puis sucé. Et puis avec un homme plus mur, un de mes profs, avec qui j’ai couché pour la première fois. Délicieuses relations mais qui finalement lui a fait peur quand il s’est appelé qu’il allait se marié parce qu’il allait être papa et que je n’étais pas encore majeur…et moi j’aurais tellement aimé qu’il soit mon père aussi… C’est pas normal de vouloir appartenir corps et âme à celui qui t’éduque ?»


En rinçant le dos de Jonathan, je me rendis compte que l’eau avait bien refroidi et qu’il était temps que le poisson sorte du son bocal. J’attrapai la grande serviette et fis signe au gamin de sortir pour que je puisse le sécher. Mais j’allais être confronté à la nudité de Jonathan et j’appréhendais l’instant.


Le petit s’exécuta et me prit de court. Trop pressé, il se pendit à mon cou alors qu’il était encore tout mouillé …

« Oh mais ce n’est pas vrai » Dis-je un peu agacé « Je te remercie d’avoir trempé ma chemise ! Je comptais la remettre demain. »

Instinctivement Jonathan eu un vif mouvement de recul.

« Oh ! Je suis vraiment un gros nase et je ne contrôle pas mes émotions ! Pardon Pierrick, je sais plus quoi faire. Je voulais juste que tu me portes comme tu le fais, parfois, avec Benji. Mes parents avaient raison. Je suis un bon à rien. »

Même si, pour le coup, Jonathan avait agi avec la délicatesse d’un éléphant dans un magasin de porcelaine, je devais reconnaître que ses parents n’avaient pas du tout musclé l’estime de soi de Jonathan et à son age, cela lui faisait défaut et le rendait instable et imprévisible.

Je continuais, avec des gestes suffisamment doux pour ne pas l’effrayer plus qu’il ne l’était déjà, à l’éponger par petites touches.

« Passe tes bras autour de mon cou, mon bonhomme ».


Jonathan ne mit pas longtemps à comprendre mes intentions et le sourire revint sur le visage du gamin. Je soulevai légèrement Jonathan en passant mon bras sous ses fesses. Instantanément, Jonathan consolidait sa position dans mes bras en nouant ses jambes autour de ma taille.


« Tu es bien comme ça ? »


Pour toute réponse, je n’obtins qu’un bisou dans le cou. Nous nous dirigeâmes ainsi vers la chambre de Benji et je sentais bien, à la manière dont il s’accrochait à moi que Jonathan savourait chaque seconde de notre transport ….


Arrivé dans la chambre de Benji, je déposais Jonathan sur le lit, toujours emmitouflé dans la sortie de bain. Je tenais absolument à réconforter Jonathan, lui faire comprendre qu’il ne devait pas toujours s’imaginer qu’il serait rejeté et la solution la plus simple et la plus efficace qui me venait à l’esprit était de m’occuper de lui tout en lui montrant que j’étais prêt à y consacrer tout le temps nécessaire.

Lui passé du lait de Toilette sur le corps me parut la solution idéale dans l’instant. Et je semblais avoir fait mouche. Je ne saurais dire si c’est le parfum régressif à souhait du lait de toilette Cadum, ma présence à ce moment précis à ses côtés ou le plaisir délicatement sensuel de se faire caresser mais je pouvais lire sur le visage de Jonathan qu’il était – et c’était rare chez lui – serein et apaisé. Ce devait être un ensemble de chose dans lequel moi-même je me retrouvais.


S’en suivirent la Drynite (Et pour le coup Jonathan ne rechigna pas, bien au contraire), le T-shirt Naruto, les chaussettes et le pantalon, « Coup de cœur ».

J’aidais Jonathan à se remettre sur ses pieds. Le petit, expert en vol de câlins et autres me reprit par le cou et me chuchota son désormais célèbre « Merci infiniment »

Et puis, sortant de ma chambre où je m’étais moi-même mis à l’aise pour la soirée, je vis Jonathan perdu dans ses pensées.

« Ecoute Pierrick, je sais ce que je te dois et les bêtises que j’ai faites depuis hier … Mais ce soir je vais te demander un dernier service »

« Je t’écoute … »

« Demain soir tout ceci n’existera plus pour moi. Alors pour une dernière fois je veux profiter. Je veux me dire que demain je n’irai pas me coucher le ventre vide je ne sais ou … Ce soir je veux me vider la tête. Je veux croire que demain, après-demain et les jours suivants quelqu’un veillera sur moi, qu’on me laissera le temps de grandir »


J’avais prévu de ne pas officialiser vis-à-vis de Jonathan le fait qu’il vivrait le temps qu’il faudra avec moi avant mon diner avec Mathilde, histoire de rester concentrer sur l’objectif. J’avais la ferme intention de transformer Jonathan en « serveur d’un soir ». Cela me permettrait de garder un minimum de contrôle de la situation et de continuer à construire mon schéma de vie et d’en consolider les bases. Mais, plus le temps passait, plus je pensais que ma décision de garder Jonathan sous mon contrôle était trop à risque pour nous deux. Nous pouvions nous y perdre et avoir à le regretter. Aurai-je les moyens de lui forger une identité et une place dans mon existence. Pourtant il était mieux là et je me sentais mieux de la savoir tout contre moi. Ses parents l’avaient tellement perturbé qu’il était prêt à croire qu’on pouvait se retrouver SDF pour une chemise et un lit mouillé.


« Et bien » lui répondis-je « si tu veux profiter de ta soirée, commence par profiter du confort de l’appartement, du canapé, de l’équipement home cinéma et lâche prise ! Il faut que tu arrêtes de te t o r t u r e r l’esprit continuellement. Du moins il y a tout ce qu il faut ici. »

Je l’invitais à me suivre dans le salon. Ce qu il fit en trainant ses pieds sur le parquet flottant en prenant soin de ne pas marcher sur les lignes. Il s’installa à côté de moi dans le sofa et je lançais l’enregistrement…


Le silence se fit et nous rentrions dans l’univers de la science-fiction d’une série que je voulais lui faire découvrir et qui avait rythmé mon enfance. Alors que le 3eme épisode de Stargate SG1 débutait, je voyais mon Jonathan commencer à piquer du nez. Les émotions de la journée l’avaient épuisé.

« Hey, bonhomme, tu t’endors ? »

Au lieu d’une réponse intelligible, je n’obtins qu’un barbarisme de sa part. Il se blotti contre moi, cala sa tête dans mon cou et se remit à sucer son pouce, tout en caressant mes poils sur les avant bras.. « Ok, j’ai compris. » Il était temps d’aller le coucher …. Aller mon petit, passes tes bras autour de mon cou, comme tu l’as fait tout à l’heure, que je t’emmène au lit…. »


Jonathan était facile à porter pour moi qui suis assez massif et musclé. Et pour le coup, Jonathan était d‘une docilité et d’une coopération qui n’avaient d’égal que son envie de poursuivre son voyage hors du temps dans une ambiance plus confortable. Comme si cela était devenu une habitude, Jonathan reprenait sa position de tout à l’heure, dans mes bras en nouant ses jambes autour de ma taille. Sa tête reposait contre mon épaule droite et son pouce gauche restait dans sa bouche. Au travers de nos deux T-Shirts respectifs je sentais nos cœurs battre à l’unisson. Si Jonathan était au pays des songes, il en était de même pour moi. Le parfum du lait de toilette appliqué au sortir du bain nappait de nouveau mes narines. Mon pouls s’accélérait.


Je décidai, contrairement à tout-à-l’ heure, de me diriger vers ma chambre et non celle de Benji car le lit était plus grand et la préparation pour la nuit serait plus confortable pour Jonathan et, j’avais laissé son carton d’affaires de Little aux pieds de mon lit.

Mais, j’avais l’ambition de rendre plus sensuelle notre relation et comme nous étions seuls ce soir, je voyais là une occasion de nous câliner plus encore et de lui rendre la tendresse que je me refusais de lui retourner jusqu’ici. J’avais moi aussi besoin que l’on caresse mon âme et garder Jonathan près de moi toute la nuit n’était pas sans me déplaire. Ce n’était pas le première fois et je devinais qu’il en mourrait d’envie.


Je fis un détour par la salle de bain pour attraper une serviette de bain, des lingettes nettoyantes (je ne savais pas si Jonathan était encore au sec) et le flacon de talc. J’attrapais aussi l’huile de massage relaxante. La logique aurait naturellement voulu que je le dépose d’abord le petit dans ma chambre et passe dans la salle de bain prendre mon attirail, mais plus que les battements de cœur, un lien nous solidarisait au-delà de toute logique. Certes son positionnement entravait ma démarche et me demandait de fournir un effort qui se traduit par une accélération de mes battements cardiaques. Nous ne faisions qu’un, je trouvais mon rythme et la chaleur de son corps contre le mien me ravissait, il semblait fragile et totalement conquis. Je le voyais au sourire qu’il arborait les yeux clos..


Lorsque j’arrivai dans ma chambre et m’apprêtai à allonger Jonathan sur le lit. Le petit me chuchota, alors, à l’oreille : « Je veux encore rester comme ça, contre toi »


J’aurai tué quelqu’un pour profiter encore de ce moment de complète félicité et je ne me faisais pas prier. Je m’assis au bord du lit et Jonathan déplia ses jambes de ma taille les posa de chaque côté de mes flancs de telle sorte que son entrejambe s’encastre contre le mien. Il prit un soin particulier à plaquer son torse contre le mien et les « boum boum » dans nos poitrines se synchronisèrent de nouveau. Mon cœur se calmait durant les premières secondes et récupérait de son effort, celui de Jonathan montait en cadence témoignant d’un niveau de vigilance accrue.

Je profitai de la nouvelle stabilité acquise de Jonathan pour lui caresser doucement le dos. Je finissais par passer ma main sous son T-Shirt afin d’établir un contact entre nos deux peaux. Celle de Jonathan était d’une telle douceur et j’en aimais le parfum. Celui de l’innocence. Nous restâmes dans cette position de précieuses et délicieuses minutes.


Mieux que la méditation auquel je m’initiais, je lâchais prise. Puis le cerveau repris le contrôle. Maudit cerveau pensais je mais je compris alors que Jonathan en était sensiblement à l’initiative. Il s’était mis aussi à me caresser et aucun territoire ne lui semblait interdit.

« Hey, mon tout petit, ce n’est pas que je m’ennuie mais tu dois faire dodo, tu es hs »

« Je veux pas ! Demain je ne sais pas où je serai … Je veux profiter au max ».

S’en était trop. Je ne pouvais plus continuer à jouer de la sorte avec lui

« Si je te dis un truc, Jonathan, tu me promets de ne pas pleurer …. »

« Tu sais, à part me dire que je vais mourir demain, tu pourras pas me rendre plus triste, et encore, tout compte fait … »

« Alors voilà, je sais que le « Formule 1 » te plait bien mais si tu acceptes, ce dont je doute » dis-je avec malice, « tu pourrais vivre avec moi, ici ! »

« C’est vrai ? Sérieux ? C’est pas une blague ? Pourtant je croyais qu’à cause de la nuit dernière tu ne voulais plus de moi …. »

« Hey, on ne met pas dehors quelqu’un pour un pipi au lit ! Et puis tu t’es monté la tête tout seul. Moi je n’ai jamais dit que tu devais partir …. »

« Mais je peux rester combien de temps ? »

« Aussi longtemps que cela nous semblera nécessaire… Tu es chez toi comme dans une nouvelle maison »


Jonathan ne dit rien. Il se contenta d’enfouir sa tête dans mon cou et me serra encore plus fort. Le creux de mon pantalon le fascinait cependant un peu trop à ce moment-là du processus de mise au lit.

« Aller, on va te changer » dis- je, souhaitant dissiper les troubles érectiles manifestes du bonheur de Jonathan qui provoquaient également les miens.


Mes gestes suivirent mes paroles. Je me relevais, refaisais de nouveau face au lit. J’y déposai avec délicatesse le svelte Jonathan qui, toujours en mode enfant dans sa tête, replia ses jambes et les plaqua contre son ventre. Je commençais par, doucement, retirer le bas de pyjama et laissait apparaitre le Pull-up qui, sans être totalement saturée, avait, toutefois servi.


J’en déchiraiq les deux cotés et puq m’apercevoir que, même si extérieurement, Jonathan conservait toujours des postures de petits (il avait même recommencé son, désormais courant, suçage de pouce), ses hormones se réveillaient doucement et son zizi montrait des envies de conquête d’espace moins confinés.

Je commençais à me dire que la mise en tenue pour la nuit de Jonathan ne serait pas aussi rapide que prévue. Bien que convaincu par mon hétérosexualité, je me sentais profondément attiré par la vue de ce corps épuré (poils, marques…) et tout en fragilité de ce jeune adulte quasiment imberbe qui s’offrait, du moins visuellement, à moi.


J’attrapais alors deux lingettes et commençais à nettoyer avec délicatesse – et, si je veux être parfaitement honnête avec moi-même- j’éprouvais à peine à dissimuler un plaisir certain à passer sur les parties intimes de Jonathan pensant à l’impression de fraicheur humide que cela devait générer. Ce plaisir que j’en éprouvais, Jonathan le reflétait par son sourire ou ses trémoussements. Son sexe d’adulte était maintenant développé et de petits soupirs de Jonathan me faisaient savoir qu’il était comblé …. Pour autant il en voulait visiblement plus. Levant ses jambes et attrapant un oreiller rectangulaire pour le placer sous ses reins, il orientait mes pressions avec les lingettes humides sur son périnée et raffolait de celle qui se rapprochait de son orifice et quand je passais dessus, les lèvres se pinçaient le membre se dressait. Je regardais le spectacle de la vie et de l’éveil de ses sens un peu h y p n o t i s é.


Je continuais, presque machinalement, ma conquête du corps de Jonathan, et attaquais un massage à « l’huile Merveilleuse». Je pris tout mon temps pour masser le corps de Jonathan. Je savais, au fond de moi, que je basculais du régressif à un érotisme que je ne maitrisais plus vraiment. De son coté, Jonathan était dans un état de demande permanente de mes mains enhuilées et de cette odeur surannée de l’huile de tout-petit.


Après un bon quart d’heure de sollicitations tactiles de ma part, il me semblait opportun de lui mettre son change complet, renforcé d’un insert traversable, pour la nuit. J’extirpais donc un change extra plus Molicare de son carton, et un insert Abena let. Je superposais les deux et les glissais délicatement, pour ne pas briser l’atmosphère de ce moment de totale communion entre nous, sous les fesses de Jonathan.


Je commençais à rabattre l’insert sur le sexe de Jonathan qui poussa un petit gémissement de plaisir. S’en suivi la Molicare que j’essayais de refermer avec application.


C’est à ce moment que tout bascula.


Alors que je passais ma main sur le devant de la couche pour vérifier que je l’avais mise correctement, Jonathan inversa son comportement. Il s’empara de mon poignet de façon inattendue et me fit poursuivre mes caresses de sa couche. Je compris alors que le petit voulait que ce moment de plaisir dure et à la réflexion, il me permettait de réaliser un rêve. Je fis comprendre à Jonathan, par un, sourire que j’avais compris ce qu’il désirait et que j’allais satisfaire son, ou pour être franc, notre plaisir.


J’entrepris de caresser la couche de Jonathan, non plus pour m’assurer que celle-ci retiendrait un probable accident nocturne, mais pour satisfaire son plaisir physique. Je ne le perdrais pas de vue et observais ses moindres réactions. Le pincement de ses lèves, ses grands soupirs, le fait que Jonathan replia ses orteils m’indiquait les mouvements les plus à même de stimuler ses zones érogènes. Je privilégiais donc celles-ci en prenant garde à ne pas l’emmener au point de non-retour trop rapidement… Sa respiration s’accélérait et son souffle me tenait informé des effets que faisaient mes passages sur son entrejambe et des efforts qu il faisait aussi pour contenir ses émotions.


Soudain, Jonathan se redressa, plongea son regard dans le mien et commença à approcher sa main de mon propre entrejambe. Voyant que je n’avais aucune réaction de rejet, il continua son avancée et commença à son tour, à me caresser doucement au travers de la flanelle de mon pantalon d’intérieur. J’étais tétanisé.


Je ne savais plus quoi faire, ni penser. Jonathan continuait de me caresser avec maitrise et la chose me surprit. Il me fit comprendre qu’il était déterminé de faire parler et de pousser plus avant son expérience. Il entreprit ensuite de glisser sa main dans mon pantalon et continua de me caresser.


J’étais totalement troublé déjà par le plaisir que j’en éprouvais. Avoir une telle sensualité, un tel rapprochement avec un autre homme était une découverte totale et ouvrait un champ des possibles qui ne cherchait qu’à être exploré.


Le petit s’était métamorphosé en homme conquérant. Il m’incita à m’allonger et se mit lui-même sur moi. Ses petits mouvements faisaient se frotter sa couche sur mon entrejambe et nos torses se caressaient doucement. Dans le même temps, Jonathan prenant de plus en plus l’ascendant commençait à ouvrir sa couche. Un adhésif, puis deux … En même temps, il baissait mon pantalon de pyjama de sorte que mon propre sexe se retrouva assez vite en contact avec le plastic de sa couche. Après de longues minutes enlacées de la sorte, nos deux sexes, gorgés de vitalité, se retrouvaient l’un contre l’autre.

Jonathan s’arrêta un instant, pris un préservatif dans son carton et le déploya avec une dextérité surprenante sur son sexe.



Il m’incita à me retourner et, totalement incapable de réagir à quoi que ce soit, je me laissais totalement faire. A l’aide de coussins, il arriva à soulever légèrement mon cul qui s’offrait, à présent à lui. Il commença alors à frotter le bord de mon orifice avec son gland. Je découvrais alors des sensations nouvelles. C’était ma première expérience de ce type et toutes ces sensations nouvelles me troublaient. J’étais littéralement en train de découvrir une nouvelle sexualité.


Jonathan sentait mes hésitations et ma totale inexpérience dans les relations homosexuelles et en déduis ma virginité de ce côté là ….

Jonathan était en roue libre, n’avait peur de rien, osait tout. Le petit Jonathan était bel et bien rangé dans sa boite et le grand Jonathan s’exprimait pleinement.


Il retira son T-shirt Naruto et m’aida à retirer le mien Son gland commença à s’introduire doucement en moi. Si les deux premières à-coups furent un peu vains, ils préparèrent sa troisième tentative qui me procura un plaisir que j’eus bien du mal à réprimer.

Sa quatrième tentative me combla. Cette fois, ce n’était pas son gland qui explorait l’entrée de mon orifice mais la totalité de son pénis qui me pénétrait. L’angle astucieusement choisi par Jonathan lui permit comme une sorte de bonus de plaisir sensuel, de s’allonger sur moi


Il commença, alors de petits va et viens en moi et je sentais, malgré le fin plastic du préservatif la chaleur de son sexe envahir mon être. Chacun de ses mouvements étaient accompagnés de mes soupirs de plaisirs. Au fil des secondes qui s’égrenaient, les mouvements de Jonathan se faisaient de plus en plus amples et nos plaisirs respectifs plus forts. Plus les mouvements de Jonathan se faisaient puissants, plus nos soupirs et gémissements se faisaient entendre, plus je sentais que le bouquet final de ce feu d’artifice de plaisir approchait. Ce fut alors une déclinaison de la première lettre de l’alphabet, le « A ». Il glissait dans mon corps et semblait fouiller dans le moindre recoin à la recherche d’une oasis pour se désaltérer.


Et, c’est avec la voix d’un a d o l e s c e n t qui n’avait pas totalement mué que Jonathan poussant un dernier « A » râle plus puissant que les autres, déposa les armes. Je sentais en moi les assauts finaux de son sexe, les multiples jets de sa semence qui provoqua également chez moi la production d’un premier « lait ».


Ayant savouré pleinement son plaisir, Jonathan sortit délicatement de moi. Alors que je me remettais sur le dos, je vis Jonathan retirer son préservatif et le nouer soigneusement pour y emprisonner son sperme. Il termina de me biberonner... Jonathan revint vers moi et posa sa tête sur ma poitrine. Il me chuchota :


« J’en avais tellement envie ».


Nous restâmes enlacés de la sorte quelques minutes, et un peu comme San Saiyans redevenait Goku, le grand Jonathan redevenait le petit fragile et apeuré qu’il était les trois quart du temps. Son sexe d’homme redevenait zizi et il reprit son pouce. Compte tenu de la journée qui nous attendait demain, je pris la décision d’en rester là et de coucher Jonathan – et moi -même par la même occasion.

Je repris donc une nouvelle couche Molicare, récupérai l’insert. J’aidais Jonathan, totalement retombé en enfance à se positionner de telle sorte que son galbe fessier me soit facilement accessible.

Je glissais la couche sous les fesses de Jonathan et comme à son habitude, Jonathan reprenait ses postures de petits. Je le talquai et refermai la couche délicatement. Je finis par attraper un body pour terminer de vêtir Jonathan.


Jonathan, apaisé, se blottit contre moi, recommença à téter son pouce et partit rejoindre les bras de Morphée. La chaleur de son corps et le bruit lent et régulier de sa respiration me bercèrent. Je ne mis pas bien longtemps à le rejoindre malgré le fait que moi aussi je fus perturbé ….

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