top of page

Matthias un camarade pas comme les autres - Chapitre un

  • Photo du rédacteur: Danette
    Danette
  • 21 juin 2020
  • 10 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 août 2020



Il ne me serait jamais venu à l’esprit de reporter des couches si je n’avais pas développé une amitié particulière avec un camarade de promo qui lui-même devait en porter.


Matthias était rentré à l’université en même temps que moi. Lui et moi nous faisions la compétition informelle pour être à la tête de la promo. Il était meilleur que moi en langue et en art (plastique et musical) et moi plus doué en droit et en lettres. Mais il y a un endroit où l’on n’entrait jamais en compétition : c’était le sport. J’étais pas très bon, mais lui n’en faisait pas du tout : allergique au chlore et souffrant d’un disque vertébral, il était simplement exempté. Nous évoluions ensemble au rythme des années (nous nous connaissions depuis le lycée) et nous étions très complices, des discussions s’approchant de la philosophie en recréation et des centres d’intérêts communs : le théâtre, la musique, le cinéma, le modélisme et les échecs auxquels il se consacrait pendant que je faisais du sport.


A la fin de la première année de langue (nous étions en LEA), nous pouvions partir en voyage d’études en Irlande dans la banlieue éloignée de Dublin, pour nous parfaire à la langue de Shakespeare et rédiger un mémoire … Un voyage optionnel, mais qui avait été choisi par un bon nombre d’étudiants : 10 jours de dépaysement en bord de mer. Matthias arriva avec un gros sac au car, ce qu’il justifia parce qu’il avait pris son jeu d’échec électronique. Je partais pour ma part plus léger avec mon sac à dos. Nous devions prendre le ferry à Calais…Nous nous installâmes à l’arrière du bus : les profs qui nous accompagnaient voulaient être devant, ensemble, entre spécialistes et chercheurs sûrs de leurs compétences supérieures. Nous commencions à jouer aux échecs puis nous arrêtâmes rapidement car nous étions trop secoués.


Matthias était fatigué et il s’endormit sur son sac en travers sur deux places. Je n’allais pas tarder à faire pareil. Je regardais sa tenue : jean et tee-shirt noir. Cela avec le reste faisait de lui un jeune homme assez séduisant. Bien qu’il ne fasse pas de sport, il avait dans les gènes le développement d’une musculature fine sur un squelette bien large.


Il se réveilla en sursaut en repliant ses jambes et s’affola brusquement en criant « Merde ». Je ne comprenais pas et lui demandais s’il avait fait un rêve. Déboussolé, il me dit « oui, c’est cela… toujours le même » ; il restait prostré. Je n’osais lui adresser la parole, mais visiblement il y avait quelque chose qui n’allait pas. Peut-être que mon pote que je croyais connaître me cachait quelque chose… et je compris vite en observant mieux. Au sol, il y avait une petite flaque qui se formait et je ne pus me retenir de lui dire « Mais, c’est quoi ça… ?».Matthias se retourna alors vers moi en me dévisageant.



- Tais-toi, je vais t’expliquer… Je ne t’en ai jamais parlé mais en fait, j’ai une malformation de la vessie qui m’oblige à aller souvent au WC si je ne veux pas que ça m’arrive. L’ennui, c’est que lorsque je dors, je ne sens pas l’envie et à moins de prendre un médicament qui m’empêche de fabriquer de l’urine, bah ça part sans prévenir

– Tu veux dire que…

– Que je pisse au lit toutes les nuits depuis toujours et que si je ne vais pas faire du sport c’est que je dois porter des protections plus légères le jour pour ne pas que ça m’arrive en cours et aussi parce qu’avec l’effort sportif il m’arrive de me faire dessus.


Un silence s’installa. Je ne savais pas quoi dire…

- Tu rigoles y’a pas de couche pour toi ? Enfin je veux dire à notre taille…

– Figure-toi que oui, j’en ai plein mon sac, mais pas une sur moi actuellement je pensais pouvoir m’en passer jusqu’au ferry.

– Tu veux dire que tu viens chaque jour avec une couche sur toi ?

– Bah oui ça t’étonne, mais je ne suis certainement pas le seul et j’en ai même la certitude. Mes frères ont le même problème, mais il n’y a que ma sœur, qui elle, n’est pas embêtée avec ça.


Ses frangins, je les connaissais : ils avaient dix-huit ans et vingt-deux. Nous arrivions dans la demi-heure au bateau, il fallait trouver quelque chose. Il sortit une serviette éponge de son sac qui cachait effectivement un stock de couches blanches et d’autres vertes pales. Son jean était plein de pisse, il se sécha et épongea le fauteuil…Pour sortir du car, il avait mis mon sac à dos en ventral et son pull autour de sa taille. Je portais son sac. L’attente fut longue pour embarquer, mais finalement tout passa inaperçu et il put se servir d’une douche sur le ferry pour se changer.


Lorsqu’il revint je pouvais m’empêcher de le mater et de remarquer que sa cambrure avait encore un peu augmenté ce qui lui faisait un « bocul » sur lequel j’avais déjà entendu des commentaires de fille. « Si elles savaient » me disais-je.


Durant la traversée, nous étions par cabines de trois, mais nous, nous nous étions arrangés pour en avoir une pour deux : on ne pouvait rien refuser aux cracks de la promo. Pour faire sécher son jean et son slip, je lui conseillais de se mettre en pyjama ou en survêtement et de les étendre sur la troisième couchette. Il hésita puis se déshabilla. Il avait une de ses couches vertes que j’avais vues dans son sac. La discussion reprit alors sur le sujet. Il fallait peut-être attendre pour que les choses s’arrangent, mais depuis qu’il avait atteint la fin de la puberté, il n’avait plus guère d’espoir, sinon par voie chirurgicale. A moins de préférer voir cela perdurer dans sa vie adulte.


C’est un mode de vie particulier que de se lever pour aller pisser toutes les deux heures. Son frère ainé le pratiquait déjà, mais Mathias n’arrivait pas à se lever deux à trois fois par nuit et portait des couches et une alèse sur son matelas la nuit. Je lui demandais quelle impression ça faisait… Il me répondit celle d’être mouillé et la honte vis-à-vis de sa petite sœur de quinze ans. Nous parlions ensuite du voyage et de comment ça allait se passer : les cours, les visites dans Dublin, Kilkenny, Cork, Galway et le Connemara… Nous ré-épluchions le programme que nous connaissions par cœur pour l’avoir en partie élaboré avec un prof lors d’un TD. Une première sortie sans mes parents pour moi, ça rendait euphorique.


- Et ta famille d’accueil, comment tu vas faire ?, lui demandais-je

– Oh j’ai l’habitude, me répondit Matthias. C’est juste qu’il faudra que je jette mes couches usagées discrètement. D’habitude je les stocke dans une poche de mon sac à dos et je les jette à la maison. Là, je les évacuerai dans les poubelles publiques. Tout devrait bien se passer …


Nous rigolions ensuite sur tout et rien, aidé d’un petit joint que Mathias avait amené discrètement. Je répétais en me moquant ce qu’il ‘avait dit « dans les poubelles publiques » avec cette manière ronflante quelquefois qu’il avait de s’exprimer. Matthias avait déjà fumé des joints, mais moi pas du tout. Le hoquet me prit et très vite une nausée que je pus, par chance, rapidement orienter vers le petit lavabo.

Matthias était hilare, moi, beaucoup moins. Mon sandwich était en partie en train d’obstruer l’écoulement de l’eau dans le siphon. Les odeurs mélangées de joint, de pipi chaud et du pétrole dans la cabine me faisaient mal à la tête. Il me dit :

- T’es con ! J’ai trop ri et je me suis re-pissé dessus.



De fait sa couche était plus gonflée. Cependant, le témoin d’humidité témoignait, selon lui, qu’il pouvait la conserver bien que ce soit limite.

- Ça doit être agréable, lui dis-je finalement : tu te réveilles pas parce que ta vessie ne tient plus comme moi. J’aimerais bien faire des grasses matinées sans avoir à traverser le couloir sur le parquet froid le matin moi, à courir jusqu’aux chiottes !!

– Oui c’est une façon de voir les choses… si tu veux, je t’en laisse une. Tu peux essayer.

Il grimpa sur son lit pour atteindre son sac et son survêtement glissa de nouveau pour me faire voir le derrière de sa couche et de son cul bombé. Je ne pus m’empêcher de lui mettre une claque dessus. « Avec mon frère, on avait l’habitude de faire ça quand il en mettait. »Il me tendit la couche et me dit :

- vas y mets en une ?

Je n’osais pas et je rougis.

– Non ce n’est pas mon truc. Je comprends, mais je ne veux pas.

– Allez, si t’es mon pote, fais comme moi, on sera sur le même pied d’égalité et on a toute la cabine pour nous… Si tu veux, je te la mets.

Et il posa la couche sur ma jambe. Je ne sais pourquoi alors… J’hésitais et je me mis à bander. Et il n’était pas question de le faire voir sauf que Matthias qui se faisait pressant constata ma gêne et bientôt mon érection.

- Ça aussi c’est normal mon frère adorait se faire changer et moi j’aime ça aussi…

– Bah attends un peu tu veux…

Il attendit effectivement et en profita pour réajuster les adhésifs de sa couche. Je ne pensais plus pouvoir reculer maintenant… et le silence se fit pesant. Puis il me dit de m’allonger sur ma couchette et de me mettre à l’aise. Il déboutonna mon jeans.

- Pour le reste, c’est à toi de faire.


Je faisais alors glisser celui-ci, puis mon slip tout en regardant fixement la porte coulissante de la cabine dont je redoutais qu’elle ne s’ouvre. Il passa la couche sous moi et me changea ce qui relança mon érection. Mais la couche était déjà fermée lorsque mon sexe était devenu complètement raide. Je pouvais alors de nouveau le regarder dans les yeux. Ceux-ci luisaient et se perdaient dans les miens. Je me dégageais alors et je mis à mon tour un jogging par-dessus. Puis nous rallumions le joint. Le bateau tanguait et la soirée avançait. Il me proposa une partie d’échecs, mais je n’étais pas en état : trop de troubles. Derrière la porte, une ombre apparue puis la porte tentait de s’ouvrir :

- Ouvrez moi. Je vous apporte quelques documents à lire avant l’arrivée.….


Matthias alla ouvrir et moi je ne savais plus quoi faire… Il était pour moi évident que le prof allait s’apercevoir de quelque chose. Il nous fit effectivement une réflexion pour l’odeur de cannabis caractérisé et nous demanda d’aérer et de nous conduire de façon responsable car il nous faisait confiance.


Dans la pénombre Matthias revint à mon niveau en rigolant

- Cette fois-ci, il faut que je me change vraiment.

Il en était à la troisième couche et prostré sur mon lit en tailleur, je le regardais sortir un nouveau lange et le déplier.

- À ce rythme, il va t’en manquer.

– T’inquiète, il y en a maintenant dans les supermarchés et dans toutes les pharmacies. J’irais en acheter. Tu viendras avec moi

– Ah non je ne me vois pas demander ça en anglais dans la pharmacie.

– Mais non, au supermarché ! …


Il descendit son survêt, puis son caleçon et dégrafa la couche qui tomba lourdement au sol. Seul le contre-jour dessinait le profil de Matthias dont je remarquais le corps bien sculpté malgré qu’il ne fasse jamais de sport avec nous. Il se baissa pour ramasser sa couche puis la replia de façon savante. Il s’avança vers moi pour m’expliquer comment la plier pour la jeter et la mettre dans un sac de couches usagées.

- Ça va toi ?

J’avais presque oublié ma couche avant qu’il ne me touche l’entrejambe et vérifie l’état de ma protection. Mon érection avait repris, la couche avait épousé mon anatomie.

- Allez à toi de me langer.

– Mais non tu sais bien mieux le faire que moi.

– Ce n’est pas grave j’ajusterai s’il faut, mais fait moi ce plaisir.


Il s’allongea alors sur le lit, lui aussi commençait à bander.

- Tu ne préfères pas attendre ? lui demandais-je

– Ah bah non surtout pas !


Je me levais donc et rabattais les côtés de la couche sur son ventre lisse comme un tambour. Il plia les jambes et attendit que je rabatte le devant de la couche sur son sexe qui était maintenant palpitant. Il posa alors sa main sur ma couche comme pour s’assurer de mon état … émotionnel. Ses doigts faisaient de mouvements de palpation et je l’accompagnais moi aussi sur le devant de sa couche. Nous entamions comme ça dans le noir un va-et-vient doux au travers de la couche. Je prenais place à côté de lui. Ce va-et-vient qui suivait le tangage du bateau devint de plus en plus rapide. La situation m’excitait. Les sensations étaient toutes nouvelles pour moi et je sentais mon sexe prêt à éclater sous la pression. Matthias ne se calma qu’après avoir senti les palpitations de mon sexe et les jets de mon foutre inondant la couche qui absorba tout, ne laissant qu’une chaude moiteur. Mais Matthias n’en eut pas assez et considéra que je n’avais pas eu mon compte. Il continua donc son va-et-vient pour avoir mon écot. Mon survêt glissa alors sur mes chevilles et il plongea sa main dans la couche pour sentir lui-même la nouvelle moiteur qui entourait ma bite et mes couilles. Redressant mon visage pour regarder ce qu’il faisait et me débattre, il me contint en posant ses lèvres sur les miennes et dans l’instant, il ressortit sa main très fièrement. Il avait les doigts humides et la main mouillée de mon jus. Je restais à côté de lui de nombreuses minutes jambes pendantes seul dans ma couche. Je sortais de mon corps pour nous voir l’un à côté de l’autre dans la même tenue, flasque et détendu. Et aucun mot ne sortait ni de l’un ni de l’autre… Juste des respirations fortes puis moins fortes et le bruit du moteur. La lune éclairait nos deux silhouettes. Nous nous endormîmes comme ça.



Lorsque je me réveillais, Matthias dormait à côté de moi. Il avait manifestement encore mouillé sa couche et son sommeil devait être bon car il bandait encore.

J’avais envie de pisser. Mais étrangement, et par habitude, je me retenais. J’osais à peine me laisser aller. Peu à peu, j’essayais de me décontracter, de laisser la pisse aller jusqu’à l’urètre. J’avais comme la sensation de la sentir quitter la vessie, progresser dans le canal, puis dans la queue, doucement. Mais rien ne sortais. Je fermais alors les yeux. Et je profitais de ce moment proche de l’extase, ne pensant à rien.

Brusquement, une sensation plus chaude, juste sur mon aine éveilla à nouveau mes sens : une goutte, peut-être même plusieurs, venait de sortir de ma queue et de mon gland. Un petit jet sortit alors, comme entrainé par les premières gouttes qui avaient ouvert le chemin. Mais sitôt sortie, à peine la pisse commençait-elle à couler, qu’elle disparut, comme absorbée par la couche, ne laissant qu’une sensation de chaleur et d’humidité. Rassuré, je me décontractais définitivement, me laissant aller complètement.


Tout ce que j’avais retenu alors pendant la nuit sortit de mon sexe, doucement, régulièrement, réchauffant seulement ma bite et mes couilles, absorbé par la couche que je sentais s’alourdir, s’affaissant. L’urine devait couler le long de mes fesses : mon cul et ma raie qui se réchauffaient. Sans faire de bruit, je passais ma main sur la couche pas la moindre trace de fuite. Tout restait bien enfermé. Je ne profitais que de cette sensation étrange et presque excitante de me laisser aller pendant plusieurs minutes dans ma couche, de m’abandonner sans risque, profitant de la moiteur et de la chaleur qui envahissait mes parties génitales et mes fesses. Et là pour la première fois, je m’abandonnais à cette joie que je ne pourrais plus jamais retenir, celle de faire dans une couche.



Quand la dernière goutte sortit, je regardais une nouvelle fois Mathias, semblant le comprendre réellement pur la première fois. J’embrassais Matthias pour ce plaisir qu’il me faisait redécouvrir. Il me répondit dans son sommeil : « Oui ». Mais oui à quoi ?

 
 
 

Comments


Post: Blog2_Post

Subscribe Form

Thanks for submitting!

©2020 par Histoires de danette. Créé avec Wix.com

bottom of page